Max Payne est né dans l’esprit confus de Sam Lake et Remedy Entertainment. Sorti en 2001, le jeu est souvent cité comme le premier exemple de jeu de tir à la troisième personne à atteindre un succès technique, commercial et critique. De plus, elle a présenté au monde Bullet Time, un mécanisme qui ralentit le temps, permettant au joueur d’avoir une expérience plus cinématographique tout en gardant le flux global et l’implication dans le processus. L’histoire vivifiante a également résisté à l’épreuve du temps.
Particularités
Le ton noir des vieux films policiers flotte dans l’air froid de New York, tandis que des réflexions rudimentaires sur la mythologie nordique sont dispersées tout au long du récit. Sur fond de skyline new-yorkaise, la représentation graphique est très désuète, mais la vision de ce qui était visé est toujours bien vivante.
Chaque décision de conception montre clairement que Max Payne est seul – c’est un homme dans le ventre d’une bête, désireux de le dévorer. Le sentiment de terreur est quelque chose que de nombreux titres d’horreur ne peuvent pas évoquer aussi bien chez les joueurs chevronnés et sophistiqués.
À l’ère actuelle des tireurs fortement plantés, sauter et tirer constamment en overdrive est une véritable sensation. Le frisson de sauter dans les airs et de transformer quelqu’un en fromage suisse reste le même sans perdre son éclat, en particulier dans les niveaux à aire ouverte qui encouragent l’expérimentation. La visée est inexacte car la propagation des balles est incohérente, ce qui posera un problème à certains niveaux nécessitant une entrée précise.
Parcelle
L’histoire est aussi intrigante que la fusillade. Ce qui commence comme une simple histoire de vengeance se transforme en un réseau d’intrigues plus vaste et plus complexe impliquant la mafia, les épidémies, la drogue et les complots militaires enveloppés dans une société secrète. Le seul problème ici est que quelqu’un, même avec les connaissances les plus élémentaires de la mythologie nordique, peut repérer les fils d’un script bien avant qu’ils ne soient censés être révélés. Cependant, bon nombre des paiements finissent par rapporter de bons dividendes.
Il convient de noter, cependant, que le récit passe par des panneaux de bandes dessinées, qui sont un exercice d’efficacité et de camp. L’expression du visage est un peu amateur, ce qui donne un côté comique involontaire, bien que ce soit une juxtaposition assez soignée avec le script. Le doublage est également un peu exagéré, mais laisse toujours une impression agréable pour la plupart.
Cependant, alors que le jeu de tir et le script restent solides, Max Payne a des sections de plate-forme peu judicieuses. La mission Harbour en particulier se heurte à l’ambiance générale du jeu avec sa conception de niveau claustrophobe, et la verticalité signifie que les ennemis se jettent sur Max avant qu’il ne soit conscient de leur présence.
Subtilités
Vingt ans plus tard, Max Payne montre certes son âge, mais reste un jeu de tir à la troisième personne unique avec une narration et un style forts. Ce jeu n’a pas de sous-titres pendant le processus, mais ils en ont dans les segments de bandes dessinées.
L’audio dans le jeu informe les joueurs des ennemis pendant les batailles, mais il n’y a pas d’indices visuels pour avertir le joueur à l’avance. Par conséquent, cela doit être gardé à l’esprit, car dans la plupart des cas, les endroits où les ennemis apparaissent sont loin d’être idéaux. Cependant, il existe des repères visuels pour vous aider, et chaque fois que le joueur est touché, un flash de lumière rouge l’informe de tout dommage.